À la  suite de la falsification de la carte de presse professionnelle, des hommes de presse se sont exprimés sur le sujet. Moussa Iboun Conté, notamment.

« comment peut-on donner un tel travail à une entreprise sans informer l’opinion publique, sans communiquer là dessus. Mais c’est du marché gré à gré, en violation de la règle du contenu local. Pourquoi donner un tel marché à un Camerounais alors qu’il y a des entreprises locales qui pouvaient nous produire de très bonnes cartes sécurisées. Personne, aucun journaliste ne connait où est installée cette entreprise camerounaise. Mais c’est très grave. Le collège de la HAC devrait se réunir pour dire, voilà, il y a eu des soumissions et voilà l’entreprise retenue mais ça n’a été le cas. Ces cartes là, même si vous oubliez la laver dans votre poche, les écritures s’effacent. Ce n’est pas sécurisée, c’est pourquoi la plupart des premières cartes confectionnées, elles ont été reprises par ce qu’il y avait trop de fautes. Et, une entreprise sérieuse ne tombe pas dans ces légèretés. Dans la confection de ces cartes, il y a eu manque de transparence. C’est le résultat du marché gré à gré. Il n’y a aucun communiqué la dessus ».

Nous y reviendrons.

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