« Mon client, Monsieur Aboubacar Makhissa Camara a suivi par voie de presse, qu’il serait en fuite et que le parquet spécial aurait requis le décernement d’un mandat d’arrêt contre lui ainsi que la saisie de ses biens. Cette déclaration est d’autant plus surprenante que Monsieur Aboubacar Makhissa Camara que je défends n’est ni en fuite ni en cachette. Il est sorti de ce pays pour raisons de santé. Actuellement, il se trouve en occident pour des raisons de santé et, parallèlement, il suit une formation. Il n’a pas fui le pays. Il avait des rendez-vous médicaux qu’il a ratés depuis au temps de l’ancien régime, compte tenu des charges », a-t-il fait savoir Me Bea.
Avant de poursuivre : « À l’étape actuelle de la procédure, il n’en demeure pas moins que le dossier doit être géré par la cour suprême et non par la CRIEF. Pour cause, toutes les décisions qui ont été prises contre Monsieur Aboubacar Makhissa Camara, ont fait l’objet, soit d’appel ou de pourvoi en cassation. Donc, le recours en cassation a été bel et bien déposé à la cour suprême. Et c’est suite à ce recours que le chef de greffe de la cour suprême a sollicité de madame la cheffe de greffe de la CRIEF, le transfert des dossiers. Dans les meilleurs délais, le dossier sera transmis. Une fois que ce recours a été introduit, en matière pénale, tous les recours suivant cette exécution, ni le parquet, ni le juge d’instruction ne peut poser d’acte dans cette procédure sans attendre que la cour suprême tranche. Le dossier de mon client est à la cour suprême suite au recours introduit là-bas contre la nullité des actes de procédure et contre la décision d’inculpation. Parce qu’il n’y avait pas d’indice, ni d’éléments concordants pouvant être à la base de son inculpation. Vu que son dossier est à la cour suprême, le procureur spécial de la CRIEF ne peut rien entreprendre pour le moment contre lui », a-t-il déclaré
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