Dans une interview à sens unique chez nos confrères de FIM FM dans l’émission « Mirador », le ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright a réglé ses comptes au président de l’association des magistrats de Guinée, Mohamed Diawara et avant de proférer des menaces à l’endroit des magistrats:« tout magistrat qui arrêtera le travail sera considéré comme celui qui a abandonné son poste.»
En intervenant ce matin dans la même émission, le porte-parole de l’association des magistrats de Guinée, a donné une réponse sèche aux propos du ministre Charles Wright. Il a déclaré qu’aucun magistrat n’a peur des mises en garde du ministre de la justice et le débrayage continuera jusqu’à la satisfaction de leur mécontentement.
« Aujourd’hui les Magistrats n’ont pas peur de ses mises en garde. Ils sont beaucoup plus déterminés. Ce que nous demandons à nos collègues, c’est de rester serein comme ils le font déjà. Ce ne sont pas les mises en garde qui vont nous faire revenir sur nos décisions. Nous avons pris une décision en consultant la base, nous savons que nous sommes suivis. Beaucoup d’actions sont en train d’être faites pour non seulement démobiliser, mais nous restons résolus pour atteindre nos objectifs là. Nous ne sommes pas fermés à une médiation. Au terme de ce que nous avons entendu, nous ne pensons si le garde des sceaux est disposé à une médiation. Nous allons continuer ce mouvement de débrayage. À un moment venu si on se rend compte que ce mot d’ordre de débrayage ne suffit pas, nous allons consulter la base peut-être que nous aurons d’autres démarches. Les cours et tribunaux sont déjà fermés. Le débrayage a pour conséquence la fermeture des cours et tribunaux.viol », a-t-il prévenu le porte-parole de l’association des Magistrats de Guinée.
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