Incontestablement, c’est le feuilleton médiatique de l’année en République de Guinée après le départ de plusieurs ténors dans son medium vers d’autres cieux médiatiques. Le très célèbre journaliste, Lamine Guirassy PDG du groupe Hadafo Medias, en veut aux journalistes démissionnaires de son medium pour d’autres médias du pays.Dans un entretien qu’il a accordé à nos de Guinéenews, le patron de l’organe de presse le plus influent du pays, a tancé ses anciens collaborateurs, d’avoir l’accusé de leur payer un salaire de lance-roquette, chose qui a fortement déplu au PDG de Hadafo Medias qui promet de rectifier le tir des cette rentrée.
Ils sont ces journalistes démissionnaires à rejoindre Djoma Media, pour diverses raisons, parce qu’avec l’arrivée des nouvelles Radios et Télévisions la concurrence sera rude et impitoyable, au détriment des patrons de presse qui délaissent le bien-être de leurs employés.
Lamine Guirassy, pas content de ces anciens collaborateurs:
« Il fallait s’attendre à ça. De toutes les façons, les nouveaux médias qui arrivent ne pouvaient pas faire le marché dans un club de troisième division. Il fallait aller à Espace voir dans quel contexte avoir des gens qui veulent découvrir ailleurs. Je pense que les personnes concernées peuvent répondre », a-t-il martelé chez nos confrères de Guinéenews.
Avant de pousser sa colère : « J’ai toujours dit que je ne retiens personne. (…) Ce n’est pas parce que ça fait plaisir de perdre des journalistes, mais je n’ai jamais débauché qui que ce soit en Guinée. Tous ceux qui sont venus, ils ont peut-être pensés exercer mieux leur métier chez nous. Aujourd’hui, si ça se passe autrement, je ne peux que leur souhaiter bonne chance et faire des bénédictions. Après tout, ce n’est pas la fin du monde. C’était prévisible. »
Avant de répondre à ses détracteurs sur le traitement salarial de ses travailleurs: « Je ne sais pas ce qu’ils appellent payer bien. Je suis au four et au moulin avec tout le monde. Et, dans dans ce métier quand on met l’argent devant ça devient très complexe. Maintenant si on est payé à 2 millions et que l’on demande le double ou le drible, ça veut dire qu’on a envie de partir. C’est beau de dire aujourd’hui que je ne paie pas bien, mais nous sommes restés combien de temps ensemble ? J’ai même entendu en Guinée que je suis resté un mois sans payer le personnel. Ce n’est jamais arrivé. (…) Il y a des retards parfois mais c’est toujours payé. » a-t-il conclut!
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