A corner flag is seen ahead of the English Premier League football match between Manchester City and West Bromwich Albion at the Etihad Stadium in Manchester, north west England, on May 16, 2017. (Photo by Anthony Devlin / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE. No use with unauthorized audio, video, data, fixture lists, club/league logos or 'live' services. Online in-match use limited to 75 images, no video emulation. No use in betting, games or single club/league/player publications. /

La décision était particulièrement attendue ce lundi matin. Est-ce que Manchester City, champion d’Angleterre sortant, allait être privé de compétitions européennes pour deux ans suite à des violations du fair-play financier (FPF) ?

 

Le Tribunal arbitral du sport, saisi par les Citizens, a tranché : la réponse est non. Les hommes de Pep Guardiola disputeront bien la Ligue des champions la saison prochaine et ont vu leur amende réduite à 10 millions d’euros. Quant au FPF, son avenir s’assombrit au sein de l’UEFA.

 

Depuis son instauration par l’UEFA sous la présidence deMichel Platini, le fair-play financier (FPF) ne cesse de faire parler de lui. Vanté comme un outil censé aider les clubs dans la gestion de leurs comptes – à l’image de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) qui existe depuis 1984 en France – il est bien plus souvent mis en avant lorsqu’il s’agit de sanctions. Pourtant, sur le principe tout est clair : un club engagé dans une compétition européenne ne peut pas dépenser plus que ce qu’il ne gagne. Les apports de capitaux au sein des clubs sont contrôlés afin d’éviter toute forme de concurrence déloyale. La seule tolérance possible est de ne pas cumuler plus de 30 millions d’euros de pertes sur la durée de trois saisons. De quoi lisser les petits écarts ou les grosses dépenses des clubs du Vieux Continent.

 

Mais quand on rentre dans les détails, les choses se compliquent. Dernier exemple en date et pas des moindres, celui de Manchester City. Mi-février, le champion d’Angleterre sortant s’est vu sanctionné par l’UEFA de deux ans d’interdiction de participation à toute compétition européenne et d’une amende de 30 millions d’euros. La raison ? Le club détenu par la famille régnante d’Abou Dabi est accusé d’avoir «surévalué ses revenus de sponsoring dans l’équilibre de ses comptes soumis au patron du foot européen en 2012 et en 2016″, en plus de ne «pas avoir coopéré à l’enquête« . D’un seul coup, tout devient plus technique…

 

Avec Franceinfo