Voilà ces quelques questions qui ont leur raison d’être, au regard de ce que l’ancien ministre d’Etat de la Justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright entretienne depuis belle lurette, pas seulement ces derniers temps.

Pour les observateurs bien avertis de la scène publique guinéenne les actes que posent l’ancien garde des Sceaux cela ne surprend guère. Charles Wright estiment-ils, est tout sauf un homme d’Etat. Le hasard a fait qu’il a occupé des postes qu’il a occupé. Un point à la ligne.

Sinon, comment un homme censé, qui est tombé si bas et à plat ventre: peut-il à moins de 72h, réapparaitre devant les objectifs des caméras pour se permettre de justifier son acte à l’opinion et citer des individus proches qui seraient à l’origine de la fuite de la vidéo. Bien que c’est le quotidien de la grande majorité des hommes avec grand H. Mais cela se fait pour ceux qui se respectent dans une pudicité totale.

En vérité, Alphonse Charles Wright a montré à la face du monde quelle personne cachait-il. Disons, qu’il s’est construit, et comme la fondation n’était pas solide. Un seul essai de coup de sa propre poignée. Tout a lâché. C’est l’image que le magistrat Wright vient de montrer.

Cela est-il une surprise. Pas pour ceux qui le connaissaient auparavant, ces derniers ont clamé haut et fort que l’ancien lieutenant de Mamadi Doumbouya était tout sauf un cadre intègre, mais la grande majorité a estimait que c’était par simple jalousie.

La question qui taraude maintenant dans l’opinion est de savoir s’il devrait ou non se justifier de cette ignoble qu’il a commis.

Pour les uns, Charles a bien fait de réapparaitre pour dit-on laver son honneur. Certains acteurs de presse ont même repris: laver son honneur. Mais laver l’honneur devant qui et pour quel acte posé? Ou devant quel tribunal ou cour?

Par contre l’autre camp, estime que le ministre Charles manque toujours de sagesse. Pour eux, sa manière de faire  est comparable au comportement d’un jeune lycéen. Qui manque de raison et d’esprit critique.

Tout cela réuni, laisse Alphonse Charles Wright dans un position pire que là où le commandant des forces spéciales lui a avait trouvé en 2021. En ce moment, si Charles s’inquiétait pour son sort peut-être au lendemain de la consommation du Troisième mandat d’Alpha Condé. Cette fois-ci, son éjection du gouvernement de la transition, lui a encore mis dans une posture inquiétante à plus d’un titre. Wright n’a jamais su qu’en toute chose, il y a une fin. Il s’est lui-même créé des fronts dans toutes les corporations de la vie de la nation guinéenne. Il vient de se rendre compte de cela, mais hélas, au lieu qu’il met en avant l’insécurité dont-il est l’objet. Il a préféré mettre en avant la vidéo abjecte.