« Nous allons mettre en place un conseil national de dialogue qui va réserver une place de choix pour les coordinations régionales. Cela ne sera pas d’organiser des dialogues politiques opposition-mouvance, mais chaque fois qu’il y a un problème spécifique qui mérite la participation de tous, on vous fera appel dans ce cadre. Vous donnez votre avis et que vous participiez au règlement de tous les problèmes qui sont dans le cadre du dialogue social. C’est pour cela que vous devez être mieux organisé, structuré et reconnu comme tel par l’Etat. Avec votre volonté, nous allons légiférer sur le fonctionnement des coordinations. Personne n’est contre les coordinations. Nous voulons encadrer et vous aider pour que vous jouiez le rôle qui vous est dévolu (…). Aujourd’hui il y a les coordinations de la mouvance, celle de l’opposition, ce n’est pas ce que nous cherchons. C’est parce que les coordinations commencent à faire des mouvements politiques. Donc nous voulons que vous mettiez de l’ordre dans votre travail. On n’a pas voté pour vous, c’est l’âge, c’est l’utilité sociale, la confiance de vos concitoyens qui font que vous êtes à votre place », a-t-il laissé entendre devant les sages.
La réorganisation des coordinations régionales en Guinée est l’une des initiatives du président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara.
A cet effet, le chef du parlement guinéen a annoncé la mise en place d’un conseil national de dialogue, en vue d’harmoniser les actions des coordinations régionales pour pérenniser la paix.
C’était à la faveur de sa rencontre avec des coordinations régionales ce mardi après-midi, dans la salle des Actes au palais du peuple.
De leur côté, les sages issus de certaines coordinations régionales du pays se sont tous réjouis de cette initiative, avant de promettre d’engager des concertations.
Toutefois, la coordination régionale de la Basse-côte version El Hadj Sékhouna Soumah et de celle Haali-poular d’El hadj Ousmane Baldé, ont été les grandes absentes de cette rencontre.
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