C’est parti pour le concours national d’admission des écoles professionnelles, c’est le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, qui a présidé le lancement des épreuves du concours d’accès aux écoles professionnelles.
Entouré des cadres de son département, c’est l’école nationale de secrétariat administratif guinéen (ENSAG) qui a servi de cadres, ce samedi 9 janvier 2021, pour le lancement des épreuves du concours national d’entrée aux écoles professionnelles, ERAM (Ecole régionales des arts et metiers) et ENI (Ecole nationale d’instituteurs) pour la session 2020.
Au total ils sont 5637 candidats dont 615 pour les ERAM, 262 pour les ENI et 4 760 venus des écoles privées de santé, qui participent à ce concours national. Les épreuves ont été lancées aux environs de 9h à l’ENSAG, l’un des centres de Conakry.
» C’est un devoir du ministère de l’enseignement technique de recruter des jeunes guinéens et de les placer au niveau des écoles de formation professionnelle pour qu’ils puissent bénéficier d’une compétence leur permettant de s’insérer. C’est vrai qu’il y a eu un premier recrutement parmi ces candidats. Mais nous ne l’avions pas fait pour les ERAM. Et les ENI n’ont pas été suffisamment comblées. Ensuite, les écoles privées n’ont pas pu avoir le quota qu’elles souhaitaient.
Nous nous sommes dit, pour une question d’obligation d’équité, de normalisation, nous devons refaire un deuxième concours de recrutement permettant non seulement de pouvoir ouvrir les ERAM, de compléter les effectifs des ENI mais aussi, aux écoles privées d’engranger le nombre de candidats qu’elles souhaitent », a mentionné le secrétaire général.
Avant de poursuivre, le secrétaire général a rassuré quand aux dispositions prises pour le bon déroulement des épreuves.
Comme les années antérieures. » Nous estimons que tout candidat qui postule et qui veut apprendre à l’enseignement technique doit être d’abord d’une moralité irréprochable, c’est-à-dire, il doit éviter de copier ou de tricher. Les surveillants sont invités à observer la même rigueur, ils ne seront pas méchants mais rigoureux pour que seulement les méritants puissent être admis.
Pour cette fois-ci, la nouveauté c’est l’inauguration des ERAM (Ecoles Régionales des Arts et Métiers) notamment de Boké, Labé, Siguiri et Nzérékoré qui reçoivent au total 615 candidats. Selon le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, ces écoles sont désormais prêtes pour accueillir des apprenants.
Les ERAM sont prêtes dans la mesure où les infrastructures sont finies, les équipements sont là, les formateurs sont formés et affectés dans les centres. Nous sommes en train de recruter, parallèlement finaliser les installations et former les formateurs qui doivent les utiliser. Il y a une particularité que l’on doit comprendre : chacun se dit école des arts et métiers et on les compare à l’ENAM. Quand bien-même l’ENAM est une école nationale des arts et métiers, mais elle s’occupe du secteur secondaire uniquement alors que les écoles régionales des arts et métiers qui sont dans les huit régions vont non seulement évoluer dans le secondaire mais aussi le primaire et tertiaire. Ce qui est une fondamentale différence. Les formateurs de ces ERAM sont formés spécialement sur les filières bien définies dont ont besoin les secteurs cités ci-haut » a ajouté Michel Koivogui.
Fatou Touré, l’inspetrice régionale du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’emploi, a parlé des dispositions sécuritaires et sanitaires prises par le département pour le bon déroulement des épreuves. Les candidats sont soumis au lavage de mains au niveau de ce centre ainsi qu’au port obligatoire de masques. Cette mesure sanitaire est respectée également par l’ensemble des surveillants et encadreurs.
» Les enfants et les surveillants ont tous des masques, il y a des kits sanitaires installés à l’entrée de ce centre. Nous avons deux centres à Conakry à savoir l’ENSAG qui regroupe les écoles privées, les ERAM et les CPI de Donka « , a rassuré l’inspectrice régionale.
Mohamed Camara
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