C’est ce vendredi 30 juillet 2021 devant les autorités préfectorales de Coyah, que l’ONG Community Initiatives for Parce (CIPAD-Guinée) a lancé sa deuxième édition de la campagne de reboisement qui s’étend du 25 juin au 30 août à Coyah et Dubréka. Le thème retenu pour cette année est  » Celui qui plante un arbre, est un patriote  ».

<<2.500 mille plants >>, vont être mis en terre du côté de Wonkifond pour contribuer à la restauration de la forêt dans cette localité. Pour cette opération d’utilité publique, qui met à contribution 37 départements ministériels, 10 ambassades, 25 institutions, 45 entreprises, la presse, les politiques, les ONGs et la société civile.

Objectif est de planter 2millions 500 plants,  soit 2.500 plants par organisme en guise de contribution citoyenne.

Selon, Mamady Aminata Touré, le coordinateur de l’ONG CIPAD-Guinnée : « Ce programme a pour objectif de mettre à terre 2.500 plants à Coyah pour contribuer à la restauration de la forêt. Il est temps d’agir, car si nous ne réagissons pas, la nature va réagir, notre écosystème est menacé, notre château d’eau d’Afrique n’est plus à lui même, parce que le climat est en danger.  La forêt Ziama est touchée parce que nous l’agressions, le fleuve Bafling et fatala tarissent parce que leur climats sont bafoués et le fleuve milo a cessé d’exister. Selon les statistiques officielles,  la Guinée possède 1.165 cours d’eaux, 175 forêts classées, environ 1.186 Hectares, soit 5% de la surface nation. Cependant le pays perd 35 000 hectares de forets par an, 4.000 espèces (69 espèces endémiques, 41 espèces en danger et 16 espèces menacées).
C’est pourquoi CIPAD Guinée veut agir pour sauver notre écosystème. Nos forêts sont menacées par plusieurs facteurs: les activités minières, les déforestations due à l’utilisation du charbon de bois et des constructions anarchiques sur nos mangroves », a-t-il dit, le coordinateur de l’ONG CIPAD-Guinnée. 

Avant de poursuivre,  il dira qu’il est essentiel d’agir selon deux axes :

« La réduction de nos émissions de gaz à effet de serre afin de limiter l’augmentation des températurcs en deçà de 2°C; l’adaptation au changement climatique afin d’augmenter la résilience de nos sociétés aux variations du climat, dont le reboisement en fait partir », a-t-il conseillé, le coordinateur Mr Touré.

Pour sa part, le préfet de Coyah Aziz Diop a félicité l’ONG pour le choix porté à sa juridiction, avant d’appeler au sursaut national pour la protection de notre environnement:

« Nous sommes très contents de la venue de cette l’ONG CIPAD-Guinée dans sa deuxième édition, le site où nous sommes est dans un état très avancé lié au effet entrophique, effet de l’homme, regarder les gros trous qui sont devenus une carrière d’exploitation ici. Donc en pleine période de pluie, celui qui plante un arbre donne la vie à la vie, c’est n’est pas en plantant qui est important mais c’est de les entretenir pour participer à la sauvegarde de l’équilibre du changement climatique.

Coyah étant la périphérie de grand Conakry si on ne prend pas en compte la nature il va se gâter les montagnes, les mangroves et les plaines sont en voie de disparition très avancées et les conséquences de cette destruction de notre cadre de vie serait très grave pour les générations montantes.  C’est pourquoi ça ne doit pas être un concept théorique, chacun doit si mettre en plantant un arbre en entretenant jusqu’à son évolution », a-t-il indiqué le préfet de Coyah Aziz Diop. 

Alass Sylla