Alors que son éventuelle candidature à la future élection présidentielle suscite des débats partout dans le pays, le Général Mamadi Doumbouya a perdu un soutien de taille. L’artiste regeaman guinéen, Elie Kamano se dit être déçu du président de la transition par rapport aux manœuvres qui sont en cours pour qu’il se porte à la future présidentielle.
Depuis quelques semaines plusieurs artistes vont des chansons au chef de la junte guinéenne pour l’inciter à se présenter candidat à la présidentielle prochaine. Une démarche désapprouvée par l’artiste regeaman, qui estiment que le Président du CNRD a trahi ses promesses de départ. Et il l’invite de ne pas tomber dans le piège des ‘’charognards et vautours’’, qui vacillent au tour de lui à cause des intérêts égoïstes.
‘’Je n’ai aucun problème avec le fait que le président Mamadi Doumbouya se porte candidat à une élection en Guinée. Mais la manière et les voies et moyens qu’ils veulent utiliser, c’est de la dictature qu’ils veulent imposer aux guinéens’’, dénonce Elie Kamano, avant de mettre en garde le chef de la junte : ‘’Le fait de vouloir s’éterniser au pouvoir de cette manière peut amener l’histoire à se refermer très dangereusement sur lui’’,a-t-ilmartelé.
Avant de poursuivre. « Si ce chiffon qu’ils ont mis en place qu’ils appellent constitution, a fait sauter l’article 46 de la charte de transition qui dit qu’aucun membre de la transition n’est habilité à présenter aux élections, autorise la candidature indépendante. C’est un boulevard qui est ouvert pour les membres du CNRD ou le président de se porter prochainement candidat aux futures élections. Et Dadis qui a une partie de la Forêt pourrait bien être un fonds de commerce politique en faisant un compromis pour sa liberté’’, a-t-il déclaré le regeaman.
Il affirme avoir informé le président de la transition à prendre ses distances avec son entourage toxique qui veut l’induire dans les erreurs du passé.
‘’Entre nous, on a été très clairs. On a parlé de Jerry, Rawling lui et moi. On est allés jusqu’à prendre l’exemple sur lui, on a parlé du système. Et je lui ai dit que le système était un agrégat de personnes proches de lui, de camarades, d’amis d’enfance, de parents qui auront un certain privilège autour de lui et qui poseront des actes très dangereux qui ne seront pas à son avantage. Je lui ai même cité le cas de Dadis et beaucoup d’autres exemples’’, a-t-il révélé.
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