Pour circonscrire très rapidement la résurgence de la maladie à fièvre hémorragique à virus Ebola, le président de la République professeur Alpha Condé, a pris plusieurs dispositions pour freiner la maladie. Dans un communiqué de la présidence lu à la télévision nationale, ce Lundi 15 Février, le président Alpha Condé a activé une batterie de mesures.
Dans la sous-préfecture de Gouecké d’où est repartie la maladie, des mesures suivantes s’imposent désormais. Ce sont :
- Interdiction des marchés hebdomadaires et cérémonies religieuses et traditionnelles suscitant des regroupements pour une durée de 30 jours renouvelable si nécessaire,
- Enterrement digne et sécurisé de tous les cas de décès confirmés, suspect ou probable par les services habilités,
- Déclaration aux autorités sanitaires et administratives de tous les cas de décès et interdiction des regroupements de plus de 5 personnes,
- Mise en place par les services de santé et de sécurité de barrages de contrôle sanitaire, prise de température, recherche des symptômes et des contacts aux entrées et sorties de la sous-préfecture de Gouecké,
- Isolement et suivi de tous les malades et leurs contacts.
Les mêmes mesures restent valables dans la commune urbaine de Nzérékoré. Le chef de l’Etat annonce que le gouvernement, à travers l’ANSS (agence nationale de sécurité sanitaire), mettra à la disposition des ménages des localités concernées, des dispositifs de lavage de mains ainsi que de l’accompagnement, en denrées alimentaires et frais des condiments pour les ménages concernés.
« Le gouvernement informe que des dispositions idoines sont prises pour que les vaccins soient disponibles afin de vacciner les contacts des malades et des contacts des contacts dans les zones d’isolement. Tout en comptant sur la compréhension de uns et des autres, il rappelle à chacun la nécessité de respecter les règles d’hygiènes individuelles et collectives : lavage des mains, interdiction des accolades, interdiction de manipulation des fluides des malades, de leurs linges, interdiction de manipulation des corps. Ces mesures seront revues et adaptées selon l’évolution épidémiologique de la maladie », précise le communiqué de la présidence.
Mohamed Camara
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