Dans le cadre du rapprochement de la police nationale aux citoyens, le directeur général de la police, a institué une rencontre mensuelle entre la direction générale de la police nationale et les hommes de médias. L’objectif de cette conférence de presse est de passer aux cribles tous les sujets dans le cadre de la réforme engagée au sein de la police nationale.
Au lendemain du communiqué conjoint signé par le ministère de la défense et celui de la sécurité pour la suppression plusieurs barrages nocturne dans la ville de Conakry, le directeur général de la police a haussé le ton contre certains policiers indélicats qui passent tout leur à anarquer des citoyens. Il a sévèrement mis en garde toute forme d’arnaque des policiers au niveau des barrages nocturnes, tout policier qui va se hasarder à ériger de barrages au-delà de ceux recommandés, subira les rigueurs de la loi. 

«Si un policier fait un barrage clandestin, si c’est devant un commissariat de police, urbain, central, le commissaire saute, parce que c’est de l’arnaque pure et simple. En plus, les 24 barrages conventionnels sont mis pour le respect des mesures barrières, pas question qu’un policier, un gendarme, un militaire prenne de l’argent avec des citoyens pour pouvoir passer, parce qu’au-delà des heures du couvre-feu, si un citoyen vient, il reste à côté, il attend jusqu’aux heures indiquées. Dans les barrages, des citoyens qui sont pressés excitent les agents à prendre de l’argent pour pouvoir rentrer chez eux. On va maintenant nous préparer aussi sans que les agents qui sont aux barrages nous voient et si on constate des faits comme ça, ce chef de ce barrage-là, ou les agents qui sont là répondront», a-t-il fulminé le directeur général de la police nationale, Général Ansoumane Camara (Bafoé).

 

Mohamed Camara