Le « royaume ermite » a ouvert son deuxième congrès du parti au pouvoir depuis l’arrivée de Kim Jong-un à la tête de l’État communiste. C’est seulement le 8e depuis la création du pays et il intervient deux semaines avant l’entrée à la Maison Blanche de Joe Biden. Cet événement pourrait définir les politiques économiques et internationales pour les cinq prochaines années.

Kim Jong-Un a concédé des « erreurs » dans la mise en œuvre de la précédente stratégie quinquennale sur le développement économique. La fermeture des frontières avec son voisin et principal partenaire économique chinois, ainsi que les inondations se sont ajoutées à la mauvaise gestion chronique de l’économie.

Le dirigeant nord-coréen a même qualifié les cinq dernières années comme sans précédent, et étant parmi les pires pour le pays. Pour autant, l’autosuffisance semble toujours être un objectif pour Pyongyang, comme l’a affirmé le Kim Jong-un dans son discours où il a aussi insisté sur les succès obtenus par le Parti et sur le besoin d’unité.

 

La sœur de Kim Jong-un promue ?

Surtout, ce congrès est la réunion la plus importante du Parti où les orientations politiques des cinq prochaines années sont décidées. Mais c’est aussi l’occasion de faire des choix sur les élites au pouvoir. Et sur le sujet, les yeux se tournent vers Kim Yo-jong, la sœur de Kim Jong-un, qui faisait partie des officiels élus au congrès.

AFP