« Actuellement, il y a un déficit de personnel au niveau de la Cour Suprême. Quand vous prenez la loi qui régit la Cour Suprême en République de Guinée, il est clairement dit que les membres de la Cour doivent avoir au moins 15 années d’expériences. Or, si vous regardez le ratio aujourd’hui, quels sont les jeunes magistrats qui occupent les hautes fonctions. Est-ce qu’ils ont atteint cet âge ? », s’est-il posé des interrogations .

Avant de poursuivre : « C’est extrêmement important. Nous allons également voir la panoplie de chambre au niveau de la cour suprême de Guinée. Il est bon de créer assez de chambres, mais s’il n’y a pas assez de conseillers, ça ne sert à rien. Une Cour Suprême ne peut être fonctionnelle que lorsque les techniques qui gouvernent le jugement sur des questions tranchées du point de vue droit, sont maîtrisées par des professionnels que sont : un conseiller ou un conseiller référendaire qui doit recevoir le dossier ou un représentant du parquet général qui doit faire ces observateurs…, ils ont besoin d’une formation spécifique. Vous pouvez être formés sur toutes les questions de siège, de parquet d’instruction, etc mais lorsque vous êtes appelés à gérer au niveau de la cour suprême, il faut être initié. Il faut penser tout de suite à dire que votre charge devient lourde, mais aussi vous tendez vers une destination dont seule la maîtrise du droit et des techniques qui sont vraiment indispensables pour pouvoir trancher sur ces questions »,a-t-il déclaré le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, lors du lancement d’un atelier d’échange d’expériences entre les magistrats de la cour suprême guinéenne et leurs homologues Sénégalais. 

 

Liberationinfo.com