Le FNDC a-t-il raison d’exister ? Il faut-il changer l’appellation ? la question mérite toute son pesant d’or, présente en Guinée pour prévenir les violences électorales  lors de l’élection présidentielle prochaine la mission conjointe a rencontré les autorités du pays, la classe politique, la société civile, la CENI, la cour constitutionnelle et la HAC. A l’issue de leur séjour de travail de deux jours à Conakry, la mission conjointe CEDEAO-UA-ONU ont animé un point de presse ce vendredi 2 octobre dans un hôtel de la place à Conakry.

Apres la rencontre de la mission mixte avec  les représentants  du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), la cheffe de la diplomatie ghanéenne  Shirley Ayorkor Botchway, présidente du conseil des ministres de la CEDEAO, a clairement donné la position de la mission conjointe sur cette question, d’un éventuel 3em mandat du président Alpha Condé

« LA COUR CONSTITUTIONNELLE A VALIDÉ LA CANDIDATURE DU PRÉSIDENT SORTANT ALPHA CONDÉ, LE PROBLÈME DE TROISIÈME MANDAT EST MAINTENANT DERNIÈRE NOUS. »

 Nous avons dit aux représentants du FNDC qu’à partir du moment où la nouvelle Constitution a été votée, la Cour Constitutionnelle a validé la candidature du président sortant Alpha Condé, le problème de troisième mandat est maintenant dernière nous. Parce que nous sommes maintenant à deux semaines de l’élection présidentielle. Il appartient au Guinéens d’aller de l’avant et de choisir leur président (…) », a-t-elle mentionné la cheffe de la mission mixte.

Mohamed Camara