Controversé ou mal compris Alhousseny Makanera est l’un des politiciens guinéens le plus médiatique par ces prises de position. Invité dans l’émission face à l’info ce vendredi 20 Novembre, l’ancien ministre de l’information et de la communication et député à l’assemblée nationale s’est exprimé sur l’actualité sociopolitique du pays.
Sur l’arrestation des membres de l’opposition et l’incarcération arbitraire depuis quelques jours, après les violences post-électorales qui a causé la mort de plusieurs morts et les destructions de l’édifice public.
Pour le député de la 9ème législature, demande le respect des lois de la République et fustige le comportement anti-républicain de certains guinéens.
« Lorsqu’on opte pour un régime, on doit assumer. Nous avons dit que nous voulons la démocratie et la démocratie exige le principe de séparation des pouvoirs. Ce n’est pas parce que le président veut que la poursuite doit être arrêtée, la justice est totalement indépendante de la volonté du président de la République. Si aujourd’hui le président arrêtait le processus, ils seront les premiers à crier et dire que la justice est sous ordre », a-t-il dénoncé l’honorable Makanera Kake.
Il s’est aussi exprimé sur la sortie de certaines plateformes de la société civile, qui demandent la dissolution de l’assemblée nationale pour une sortie de crise en Guinée, il s’est insurgé contre ses propos qu’il qualifie » anti-démocratiquement » et il demande au président de faire respecter la loi.
» C’est une déception, tout ce qu’ils disent est très grave. Premièrement, la société civile demande la libération des gens qui sont poursuivis. C’est comme dire qu’il faut mettre la pression sur la justice, il faut retirer l’indépendance de la justice ça c’est antidémocratique. Deuxièmement, lorsqu’ils parlent de la dissolution de l’Assemblée nationale, c’est mettre des accords au-dessus de la constitution, mais on veut construire quelle société avec cela « , a-t-il recommandé, l’ancien ministre de la communication.
Mohamed Camara