Au fur et à mesure que l’interrogatoire du capitaine moussa Dadis Camara se poursuit, dans le cadre du procès des massacres du 38 septembre, les avocats le confondent dans ses contradictions. C’est ainsi dire que sa stratégie, et ça a tout l’air, qui consiste à manipuler les faits à sa guise serait en train d’être mise à découvert. Sa sortie à propos de ses relations avec Toumba en est une preuve.
A la barre, dans une de ses déclarations, l’ancien président de la junte au pouvoir, présumé cerveau des massacres des événements du 28 septembre, avait dit, sans ambages, qu’il n’a vu Toumba Diakité, du nom de son aide de camp, qu’une seule fois. Cela avant son accession au pouvoir par un coup d’état.
Plus tard, ce mardi 20 décembre, en répondant à une question d’un avocat de la partie civile, à la barre du même tribunal, Dadis reconnaitra que Toumba était son « petit ». Il précise que pour être honnête, celui-ci a posé des actions qui l’ont amenées à prendre le pouvoir.
La question qu’on se pose . Peut on être « un petit » de quelqu’un qui ne t’a vu qu’une seule fois ?
L’opinion appréciera la sincérité dans les témoignages qui sont en train d’être faits par l’ancien tout bouillant président du CNRD.
Lamine