Alors que les rumeurs d’un retrait de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2025 à la Guinée au profit des pays comme: le Nigéria ou l’Algérie, prennent ampleur dans tout le pays.
Le gouvernement guinéen à travers le ministère des sports et de la jeunesse en collaboration avec le Comité national de l’organisation de la coupe d’Afrique des nations COCAN, halte les pas en mettant le boucher double pour la tenue effective de cette grande fête du football africain, pour la première fois de l’histoire du pays.
Ce jeudi 30 juin 2022, le ministre des sports et de la jeunesse Lansana Bea Diallo entourés de ses homologues ; de l’habitat, Ousmane Goual Diallo et celui de l’économie des finances , Lancinet Condé ont signé le contrat de construction des différentes infrastructures de la CAN (2025).
Ces infrastructures seront réalisées par six entreprises (6) entreprises sélectionnées sous le lot. Les entreprises vont préfinancer les travaux sous le modèle de CFR, (conception, financement et réalisation). L’état guinéen va faire une échéance de remboursement sur une période de deux à trois ans, selon les clauses du contrat signé par les entreprise. Le délais d’exécution des travaux est prévu pour 24 mois, selon un responsable les responsables du ministère de l’économie .
Pour le ministre des sports et de la jeunesse, Lansana Bea Diallo, il se réjouit de la signature de ses contrats par son homologue de l’économie et des finances, qui permettra à la Guinée d’abiter la première CAN de son histoire.
’’D’abord effectivement comme l’a dit le ministre des finances tout à l’heure, on était là il y a quelques mois pour ouvrir les plis et aujourd’hui on arrive à un processus après avoir sélectionné les différentes entreprises. D’abord par rapport à leur capacité de réalisation aussi par rapport à leur capacité financière. Aujourd’hui on a un echallenge qui est colossal c’est de relever effectivement la construction des infrastructures à moins de (24) mois, donc il fallait effectivement des entreprises solides. Dernière ça aujourd’hui c’est te dire que vraiment le travail va commencer maintenant. Le vrai travail pour pouvoir atteindre cet objectif là on est très heureux et très fier, d’abord de pouvoir lancer ce processus. Mais surtout de l’intelligence qui a été mise en place notamment par l’apport du ministre des finances et du ministre du budget de se dire de quelle manière est-ce que on peut relever ce défi. On a une approche transversale avec les autres départements, c’est pour cette raison que le ministre de l’urbanisme a été associé à ce projet (COCAN), qui est de se dire que ses bâtiments vont servir par la suite effectivement à mettre en place des logements qui seront mis à disposition de la population mais aussi d’une partie pour les fonctionnaires guinéens’’, a-t-il déclaré.
Par rapport au délais d’exécution des travaux souscrit dans le contrat, le ministre Bea Diallo se montre intransigeant en vers les entreprises retenues.
’’D’abord parce que on a beaucoup de temps pour choisir les entreprises et le choix de ses entreprises a été vraiment très minutieux, non seulement on a fait toute la procédure de marché mais on a aussi fait des négociations avec les entreprises. On voit aussi que les entreprises qui ont été choisis qui ont déjà cette capacité de réalisation ailleurs. Donc derrière le sérieux de ses entreprises on se dit qu’aujourd’hui on peut leur faire confiance. Mais la confiance qu’on leur fera ne sera pas une confiance aveugle, qu’on sera derrière, qu’on sera à côté et on sera tout le temps sous pression continue pour pouvoir les accompagner pour qu’il puisse atteindre cet objectif là’’, a-t-il souligné, le ministre des sports.
Pour sa part part, le ministre de l’économie et des finances, Lancinet Condé s’est félicité le sérieux qui a caractérisé le choix des ses différentes sociétés parmi plusieurs d’autres qui ont soumissionné.
’’Nous étions il y a quelques mois le ministère des sports avait lancé l’appel d’offres au niveau international, des entreprises de ronde internationale qui ont de l’expérience ont soumis, beaucoup d’entreprises. Le processus s’est mis en place, les sélections ont été effectuées, les processus de validation ont été regardés. Il était question maintenant de contractualiser les conventions permettant à ces entreprises de se mettre au travail. Parce qu’il est temps (2025), c’est demain, nous sommes au milieu de 2022, on a encore quelques six mois de cette année et deux années pour finir les infrastructures. Donc on a pas assez de marge, c’est pourquoi nous allons procéder à la contractualisation pour permettre aux entreprises sélectionnées au nombre de six de pouvoir commencer leurs travaux dans les différents chantiers. Parce qu’il y a des chantiers liés au village, il y a des chantiers liés aux centres sportifs et il des chantiers liés également aux stades d’entretiens’’, a indiqué.
En prenant la parole, le ministre de l’habitat, Ousmane Goual Diallo a d’abord souligné l’importance de l’organisation de cette CAN à la Guinée en terme d’infrastructures sportives et de logements sociaux pour les citoyens guinéens et les fonctionnaires.
’’Cet acte là est un acteur majeur du processus de construction des infrastructures publiques aux privés dans le pays. Nous avons diligenté l’identification l’aménagement des sites devant accueillir la CAN (2025). Et puis c’est dans le budget aussi que nous prélevons de l’argent qui était destiné pour la construction des logements pour offrir le cadre d’habitat pour les villages CAN. Donc un peu moins de huit (800)appartements de standing vont être livrés pour accueillir la CAN et puis vendu à la population guinéenne après, c’est une opération assez importante pour nous. Nous prêtons l’infrastructure à la CAN mais après la CAN nous vendons les équipements aux guinéens. C’est une opération nouvelle immobilière qui va mis sur pied aussi, c’est des bâtiments d’un niveau de financement très élevé mais qu’ils seront à des budgets abordables pour les guinéens qui pourraient les payer sur plusieurs années au maximum cinq à six ans, on est entrain de faire des études pour pouvoir les dédouaner’’, a mentionné le porte-parole du gouvernement.
Mohamed Camara
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