Ce sont des propos qui avaient tonné plus d’un venant du premier ministre chef du gouvernement, Dr Ibrahima Kassory Fofana.
« L’ordre de casser des maisons, personne ne sait d’où ça vient », a déclaré le Premier ministre. Devant les représentants du peuple, Dr Kassory a présenté la politique générale du gouvernement.
Pour réparer les dégâts causés par son premier ministre, Tibou Kamara, ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises PME, a cherché de rectifier le tir, pour apporter son soutien à son chef.
ce Jeudi 8 avril dans l’émission “On Refait Monde”, le conseiller principal du président de la République a clarifié la position du gouvernement sur ce sujet.
« Je pense que le chef de l’État a annoncé les déguerpissements qui concernent les emprises sur les voies publiques, tout ce qu’il y a comme obstacle, que ça soit des maisons, que ça soit des commerces sur les emprises sur la voies publiques, il a été décidé de libérer toutes les emprises sur les voies publiques. C’est le mandat qui a été donné dans l’opération de déguerpissement. », a-t-il clarifié
Avant de poursuivre: « Mais de toute évidence, nous nous rendons compte aujourd’hui qu’il y a eu plus que cela qui a été fait sur le terrain de telle sorte aujourd’hui il faut présenter le tableau et puisque ce mandat se présente également sous le signe de la vérité, de la sincérité et de la responsabilité, il faut reconnaître que dans l’opération de libération des emprises des voies publiques, il y a eu des maisons des citoyens dans les quartiers qui ont été touchées. Cela va au-delà des mandats et des missions qui ont été assignés aux équipes de déguerpissement. Mais nous sommes tous unanimes qu’il y a des récriminations des citoyens qui estiment avoir été injustement affectés par l’opération de déguerpissement », a déclaré le conseiller personnel du chef de l’état.
Avant de terminer:  » Mais il est évident qu’il y a eu également des débordements, parce que nous savons tous qu’il y a des maisons cassées dans les quartiers et qui n’étaient pas concernées par l’opération. Ça, c’est un fait sur lequel le chef de l’État a demandé de faire la lumière pour situer les responsabilités, parce qu’en tant que père de la nation, il est sensible aux détresses des citoyens, des sentiments parfois qui peuvent exprimer l’injustice ou l’abus d’autorité s’agissant des pouvoirs publics ».
Mohamed Camara
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