L’Afrique ! Ce continent riche en ressources naturelles est convoité par les grandes puissances. Il est au centre des enjeux géopolitiques et de rivalité de ces puissances qui « se battent » pour le mettre sous leurs tutelles. Le continent contribue certes grandement à l’économie mondiale en fournissant des matières premières, mais ne compte pas dans la balance des prises de décisions. Lors du 15e sommet des BRICS, regroupant le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud ,les dirigeants de ce groupe, notamment Vladimir Poutine, ont plaidé pour une place plus importante de ce contient dans les institutions internationales. 

Il semble que ces appels ont reçu échos à l’ONU. En effet, le secrétaire général de cette institution, Antonio Guterres, a déclaré que le continent devrait prendre une place plus importante au Conseil de Sécurité. Pour ce haut responsable, le Conseil de Sécurité est en particulier dominé par cinq membres permanents, dont aucun ne représente les intérêts du continent. Il a affirmé que cette anomalie doit être réparée, en se félicitant que la question soit aujourd’hui clairement posée.

 

« L’injustice la plus évidente est qu’il n’y a pas un seul pays africain parmi les membres permanents du Conseil de Sécurité. La bonne nouvelle est que, pour la première fois cette année, il me semble que tout le monde l’a reconnu, y compris les cinq membres permanents », a donc déclaré Antonio Guterres en conférence de presse.

Cette déclaration intervient après celle de la Russie, par la voix de son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui a appelé au « renforcement des positions du continent africain » dans le système mondial. Bien avant, c’est le président de l’Union africaine, Azali Assoumani, qui avait remercié Vladimir Poutine pour ses prises de position en ce sens. « Nous remercions Monsieur le président Poutine parce qu’il nous soutient, aussi bien dans le G20 que pour avoir un siège permanent au Conseil de Sécurité », avait-il affirmé.

Il faut aussi souligner que le secrétaire général de l’ONU a affirmé, lors du sommet des BRICS, qu’en tant que victime historique de l’esclavage et du colonialisme, le continent continue d’être confronté à de « graves injustices », notamment des disparités économiques et un changement climatique rapide. Il a appelé à une refonte de l’architecture financière mondiale pour que ce continent bénéficie d’une solidarité plus importante.

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