Apparemment Bachir Diallo, le ministre de la sécurité et de la protection s’inscrit dans la rhétorique verbale que ses prédécesseurs. On pensait de ne plus revivre tous ses discours incendiaires, qui mettraient le feu au poudre. 

Au cours de lancement de la première édition des journées portes ouvertes sur la police et la protection civile sous le thème : « Protection des populations : votre collaboration, notre responsabilité ».

Le général à la retraite Bachir Diallo s’est une fois illustrée face aux policiers massivement mobilisés pour la circonstance : Dans la légitime défense, si un individu tire sur vous, tirez sur lui, dira t-il. 

 

«Ce ne sont pas les hommes qui doivent être forts, ce sont les institutions qui doivent l’être. Quand les institutions sont fortes, lorsque quelqu’un refuse d’exécuter un ordre qu’il pense illégal, il est protégé. Si ce n’est le cas, il est mort lui-même», a-t-il dit 

Avant de rappeler : « les forces de défense et de sécurité sont au service du politique. Mais le si politique dit : ‘Je veux ça, allez faire ceci et cela’, voyez ce que ça fait alors que la loi l’autorise ? Ça veut dire que c’est le politique qui est fort à la place des institutions. C’est ce qu’il faut inverser», a-t-il déclaré 

Plus loin il donne le feu vert aux policiers :« lors du dernier maintien de l’ordre, les blessés étaient parmi les policiers. Il y a ce qu’on appelle légitime défense. Si un manifestant ouvre de façon délibérée le feu sur un policier, ce dernier est dans la légitime défense. Mais cette légitime défense doit se justifier»,  a-t-il justifié 

Pour terminer :« Le maintien d’ordre, s’il est expliqué tel qu’ils l’ont expliqué, il y aura zéro mort sauf dans le cas de la légitime défense. Dans la légitime défense, si un individu tire sur vous, tirez sur lui. S’il tire sur vous de façon à ne pas vous tuer, vous tirez sur lui de façon à ne pas le tuer. Là aussi, il y a beaucoup de choses», a-t-il indiqué. 

Mohamed Camara