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Projet minier: est-il normal de valider une étude de faisabilité sans en établir au préalable son identité et sa légalité ?

 

Dans la journée du 30 mai 2024, avec toute attente qu’a duré le dossier HonGXing pendant devant les juridictions du pays et alors que le vrai propriétaire avait adressé un courrier d’appropriation pour la nouvelle société devant prendre les arènes s’est vu berné par un certain groupe de cadres malins et malsains du très fameux Département des Mines et de la Géologie.

Alors, le principe de la continuité de l’administration serait-il foulé au sol dans certaines structures en Guinée ? C’est justement ce que nous sommes en train de vivre au pays du Général Mamadi Doumbouya, à son insu bien sûr.

Pour répondre à cette question, partons d’abord à la direction des projets miniers pour voir si réellement cette direction a toutes les

informations sur le projet HongXing, notamment selon l’évolution de la situation. Nous le faisons parce que de nombreux médias (des coupures de presse en font foi), dénoncent et mettent à nu la façon dont les occupants illégaux du site opèrent sur le dos de l’Etat guinéen en mettant surtout en exergue la dégradation poussée de l’environnement. C’est pour tout juste rappelé les points essentiels concernant l’octroi des titres et permis miniers. Un point qui concerne l’étude d’impact environnemental et social.

Comme dit plus haut, la direction du projet minier est l’une des directions du département des Mines et de la Géologie chargé de l’incubation des projets miniers jusqu’à maturité en Guinée.  Alors, comment peuvent-ils valider une étude de faisabilité sans savoir au préalable qui sont les véritables propriétaires légaux ou sans évaluer au préalable les conditions dans lesquelles l’environnement est conservé?  C’est un secret polichinelle de dire aujourd’hui qu’avec la COMPLICITÉ de certains responsables, une exploitation illégale de ce projet s’est poursuivie, causant beaucoup de préjudice à l’Etat, à la communauté locale et à la société NJMC qui a

communauté locale et à la société NJMC qui a racheté le projet.

Interpellé sur la question, un des véritables connaisseurs du secteur minier s’est exprimé en ces termes : « J’exhorte le ministre des Mines et de la Géologie à ne pas tomber dans le piège que lui ont tendu certains de ses collaborateurs et à ne pas exposer le pays à un éventuel conflit judiciaire ».

Poursuivant, Il demandera à titre de conseils à la nouvelle équipe du ministère des Mines et de la Géologie d’inviter toutes les parties concernées par ce projet à se joindre à eux pour apporter des explications et des preuves convaincantes pour établir la propriété et la LÉGALITÉ avant de prendre toute autre mesure concernant ce projet.

A monsieur le ministre Bouna Sylla, sachez que le silence dans le traitement des dossiers est synonyme de gestion à la manière de Magass.

Il est donc temps de régler les problèmes qui surviennent dans les projets miniers pour éviter des batailles judiciaires à notre pays.

A bon entendeur, salut !