Après les leaders de l’UFDG, trois acteurs politiques membres du bureau politique national du RPG arc-en-ciel se sentent également menacés d’enlèvement depuis quelques jours. Marc Yombouno, Lansana Komara et Sidiki Touré seraient les personnes qui sont visées par cette menace devenue courante ces derniers temps en Guinée. Selon l’ancien ministre du commerce, Marc Yombouno qui est intervenu ce vendredi, 15 octobre 2024 chez nos confrères de l’émission “Le Scanner” de CAVI média, cette menace qui pèse contre eux perdure depuis plus d’une semaine.
<A vrai dire, ça fait maintenant près d’une semaine mais j’ai eu l’acuité de l’information il y a trois jours. Avec des messages de certains blogueurs et des messages écrits sur les réseaux sociaux et des appels des connaissances pour une manière d’être prudent et autres. Donc c’est comme ça vraiment que nous vivons cette période avec des informations qui figent un peu partout, qu’il ne faut pas minimiser. Une première information qui a filée sur les réseaux sociaux c’était ma personne mais la deuxième information qui est sortie nous sommes au nombre de trois. Il y a le secrétaire général de la jeunesse Sidiki Touré, Secrétaire administratif, l’ancien ministre Komara>, a-t-il déclaré
L’ancien Ministre du commerce pense qu’en tant qu’acteur politique, ils sont couverts par la charte de la transition qui leur donne le droit d’exercer sans être inquiété par quique ce soit. Mais vu la persistance de cette menace, ils ont décidé à travers un collectif d’avocat d’intenter des actions en justice.
<En tant qu’acteur politique malgré l’ancienne constitution a été suspendue mais la charte en ces articles 8, 10, 11 et 12 nous couvre et nous donne le droit d’exercer. Et quelque soit la situation même si elle est exceptionnelle ça ne doit pas aller à la violation de ces droits. Donc nous pensons que nous sommes couverts surtout que nous menions des activités dans sièges mais des informations qui filent, ça nous inquiète, nous ne savons pourquoi? Et c’est pourquoi tout le monde est en alerte. Et au niveau du RPG nous sommes dans une procédure à travers un collectif d’avocat qui est déjà en train de travailler là-dessus>, souligne t-il avant de déclarer qu’on ne peut pas prôner la démocratie partout et qu’on tente en même temps de faire taire des voix discordantes.
<On ne peut pas prôner un peu partout en Guinée et à l’international qu’on est en démocratie,  on est en multipartisme les libertés sont consacrées et à l’intérieur qu’on tente de faire taire ceux qui ne sont pas dans votre philosophie>, a indiqué Marc Yombouno qui a d’ailleurs laissé entendre qu’ils prennent cette menace beaucoup au sérieux.
<Je dors bien je sais que Dieu est plus fort que tout cela mais je ne prends pas ces informations avec des pincettes. Nous considérons l’information, ça nous permet aussi d’envisager un positionnement pour et amener les autorités à sécuriser les citoyens que nous sommes. Mais malgré tout ça nous resterons toujours du RPG arc-en-ciel et nous ne ferons pas d’action illégale et illégitime nous nous confirmerons au contenu de la charte>, a-t-il ajouté
Facinet Camara