C’est une véritable guerre engagée par le secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux et de la lutte contre le crime organisé, contre la vente et la consommation de la drogue kush en Guinée. Depuis plusieurs jours, la drogue kush fait des ravages au sein de la jeunesse guinéenne, pour éradiquer ce fléau, le président de la République a donné des instructions fermes à tous les services spécialisés de la lutte contre la drogue.

Pour gagner ce pari, le secrétaire général des services spéciaux a lancé une opération dénommée : « Opération Épervier ». L’objectif est d’éradiquer définitivement la drogue kush d’ici 2026. Ce matin le commissaire principal de police, Foromo Soropogui a présenté à la presse les dernières quantités de drogue saisies et les personnes impliquées. Au total, ils sont au nombre de 17 personnes dont huit (8) femmes. Pour ces trois jours d’opérations, il y a 773 kg chavres indiens et 16,053 kg de la drogue kush. Selon le commissaire Foromou Soropogui, c’est l’une des saisies la plus importante jamais réalisée dans notre pays.

« Je parle au nom de M. le Secrétaire général, à la présidente chargée des services sociaux et de la lutte contre le crime organisé, M. Mohamed Lamine Simakan. Alors, c’est en faisant suite aux multiples opérations que M. le Secrétaire général a lancées. Alors, une machine déjà qui l’a mise en marche et qui a donné les instructions fermes que cette machine ne doit pas s’arrêter tant que le territoire guinéen de Conakry jusqu’à N’Zérékoré n’est pas débarrassé de cette sale drogue. Alors, vous êtes aujourd’hui devant les résultats d’une série d’opérations qui a abouti à l’interpellation de 17 personnes, dont 8 femmes. Les interpellations sur les personnes interpellées ont été saisies 773 kg de chavre indien devant vous ici. Et maintenant, la matière la plus précieuse aujourd’hui que nous voulons faire sortir hors du territoire guinéen, c’est la sale drogue qu’on appelle drogue couche. Première du genre. C’est un record, saisi record, de jamais vu depuis que nous avons commencé cette lutte en Guinée. Les services spéciaux sont parvenus à saisir une quantité de couches. Donc, le poids s’évalue à 16,053 kg. Même les saisies manquent, les saisies annuelles. de tous les services de repression en Guinée, n’a jamais dépassé ce poids obtenu en l’espace de quelques jours« , a-t-il déclaré

Avant de poursuivre: « Ce qui signifie que l’autorité est ferme là-dessus et les opérationnels ont obéi et continueront à obéir jusqu’à ce que la Guinée soit débarrassée de cette toxine. Et donc les 16,053 kg de couches constituent un nombre total de doses évaluées à 80.265 personnes. Donc ce qui veut dire que cette quantité saisie était destinée à la consommation de 80.265 personnes. Imaginez-vous. Et pour quelle valeur ? Numéraire, 401.322.000 francs guinéens. Voyez-vous combien de fois la drogue, cette drogue sale, ce poison coûte moins cher ? Cette dose est vendue à 5.000 francs. Alors il suffit d’utiliser 5.000 francs pour tomber vraiment dans un état désastreux. Dans un état de commande, dans un état de crise d’overdose. Alors pour dire dans un état d’intoxication qui se solve par une intoxication du système nerveux qui se suive ici par un arrêt cardio-respiratoire. C’est une vraie toxine, un vrai poison. Et donc sur ce, comme nous l’avons toujours dit, les bras resteront toujours vaillamment levés pour combattre ce fléau« , a-t-il ajouté
Avant de conclure : » Parce que dans les idéaux de notre président de la République, le général d’Almer, Amadi Toumbouia, il a le souci pour la santé de sa population. Dans ses visions de développement socio-économique, cela ne peut être effectif que si nous avons une population juvénile en bonne santé, d’où le secrétaire général à la présidence chargée des services spéciaux, M. Mohamed Lamine Simakan, a tapé sur la table qu’il ne veut pas entendre ce genre de drame survenu les semaines passées. Donc, que les services de repression, a priori les services spéciaux, se lèvent et ne doivent plus s’asseoir jusqu’à ce qu’on ait un résultat souhaité, qui n’est que le pays soit débarrassé de cette substance toxique. Mon officier, où est-ce qu’on a procédé à la saisie de cette cargaison ? Dans quelle partie de Conakry ? Alors, toutes ces quantités saisies, présentées devant vous, ont été saisies à Bourbinais, ici, tout près de nous. Comme on l’a dit, situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel. Nous avons pu bénéficier de l’appui vraiment de tous les services, surtout sur tous les services, les unités de repression. Ils nous ont donné vraiment le goût de main. Ils ont renforcé notre modus operandi, et c’est ce qui nous a permis de mener à bon port cette mission sans aucun incident. Les couches que vous voyez, tout est saisi à Bourbinais, ici. Et dans la maison des particuliers, habités… On parle même des quinquagénaires, des personnes âgées de 50 ans, qui sont impliquées, des quadragénaires, 40 ans et quelques, qui sont impliqués, et des jeunes. Est-ce qu’il y a des nationalités impliquées dans cette affaire de vente et consommation de biocouche ? À l’issue de nos investigations, à 80% ces drogues proviennent de la Sierra Leone. Les importateurs, c’est des Léonais. Ça se prouve à 100% », a-t-il dit
Mohamed Camara
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