Avec au moins 218 sièges, le Parti républicain conserve sa majorité à la Chambre des représentants, selon AP et des médias américains mercredi. Le président-élu Donald Trump et le camp conservateur réussissent un tiercé gagnant avec la Maison Blanche et les deux chambres du Congrès.

La Maison Blanche, la Chambre et le Sénat… Donald Trump et le camp conservateur réussissent un tiercé gagnant. Le Parti républicain a conservé sa majorité à la Chambre des représentants à l’issue des élections législatives, selon AP et les médias américains mercredi 13 novembre.

Cette victoire assurera à Donald Trump une maîtrise confortable des leviers du pouvoir pour son retour à Washington.

Selon les projections de CNN et NBC News, les républicains ont obtenu au moins 218 sièges sur les 435 en jeu et gardent leur majorité à la Chambre des représentants, après avoir déjà arraché le Sénat aux démocrates lors des élections la semaine dernière.

« Ce fut une victoire décisive à travers la nation. Les gens veulent nous voir mettre en œuvre et appliquer notre programme ‘l’Amérique d’abord' », a salué le représentant républicain Mike Johnson, qui devrait, sauf grande surprise, continuer à présider la Chambre.

Côté Sénat, les républicains ont élu mercredi John Thune, issu d’une ligne républicaine plutôt traditionnelle, à leur tête.

L’élu du Dakota du Sud s’est dit « extrêmement honoré » de sa victoire, assurant que l’équipe républicaine était « unie derrière le programme du président Trump ».

L’élection de John Thune, élu au Sénat américain depuis 2005, signe la fin de l’ère du ténor républicain Mitch McConnell, qui entretenait des relations houleuses avec Donald Trump.

Les coudées franches pour le milliardaire

Le fait de contrôler le Congrès facilitera la tâche du 45e et futur 47e président, qui a promis de mettre en application des mesures radicales, entre expulsions massives de migrants, baisses d’impôts et dérégulations.

Mais Donald Trump a aussi manifesté sa volonté de contourner les laborieux processus de confirmation par les sénateurs des personnes qu’il prévoit de nommer à des postes clés.

Il compte pour cela utiliser une clause qui permet au président de faire des nominations temporaires lorsque le Sénat n’est pas en session.

Le républicain est également bien parti pour rafler le vote populaire face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris avec 50,2 % des voix selon NBC News, sur la base d’un décompte toujours en cours. Chacun des sept États-clés qui étaient susceptibles de basculer lors du scrutin sont également tombés dans son escarcelle.

Avec AFP