Depuis plusieurs semaines,  il passe dans les médias pour demander aux acteurs socio-politiques de venir au tour de la table pour rediscuter le chronogramme de la transition. Le Coordinateur du Front National pour la Défense de la Transition (FNDT), Bogola Haba était ce matin dans l’émission les ’’Grosses Têtes’’ de la radio Tropicale FM, pour réitérer sa position face question épineuse.
À douze mois de la fin du chronogramme de la transition signé par la junte guinéenne et la CEDEAO, aucune étape n’est encore exécutée sur le terrain. Bogola Haba pense que les 24 mois du chronogramme ne sont plus tenables dont la nécessité pour les acteurs socio-politiques d’accepter sa proposition.
« Nous disons que les 24 mois ne sont pas tenables parce qu’effectivement, nous voulons que cette transition soit la dernière. Et que les problèmes qui nous ont conduits à cette transition soient résolus. Le moment est là pour rediscuter de la transition parce que ceux qui se disent grands acteurs refusent de s’asseoir. Il y a eu le débat d’orientation constitutionnel ici, nos amis Cellou, Sidya et Alpha Condé n’ont pas accepté de donner leur contribution afin de participer à cette étape », a-t-il entamé. Avant de préciser.
« Donc, si nous prenons le risque d’aller aux élections en 2024 sans trouver un consensus national, tout ce qui sortira de ces élections, ils vont les rejeter. Et, nous allons tomber dans une crise post-électorale », a-t-il prévenu
Par ailleurs, il apprécié les autorités de la transition d’avoir créé la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières et premis à l’ouverture du procès des évènements du 28 septembre 2009.
« Nous pense que nous avons un an pour gérer la crise, que d’aller à la va-vite pour organiser les élections. Vous savez qu’au procès du 28 septembre, il y a des potentiels candidats qui sont là, d’autres sont à la CRIEF…
Le procès du 28 septembre fait partie des 45 recommandations des assises nationales qui ont été demandées. C’est l’une des activités qui a commencé et qui n’a pas encore fini. Et, on ne sait pas quand elle finira. C’est une activité que nous avons demandé de résoudre pendant la transition. Aujourd’hui, s’il n’y a pas de décision de justice, vous allez exclure qui ? c’est de la pagaille qu’on va organiser. Ce que nous disons, il faut que les uns et les autres acceptent qu’on discute… Si le principe de la rediscution est accepté par tous, alors on reviendra sur le contenu. Eux ils disent qu’on doit réduire plutôt les activités, nous nous disons qu’on doit ajouter des activités. Maintenant au tour de la table, on va discuter pour savoir qui a raison. Chacun va justifier sa position », a-t-il souligné le coordinateur du Front National pour la Défense de la Transition, Bogola Haba.
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