Suite à la contestation de certains cadres de l’UFDG, dont Fodé Oussou Fofana, contre l’acte portant exclusion de Cellou Dalein Diallo, ainsi que les dysfonctionnements observés dans les récentes réunions de la direction nationale de l’UFDG, nous tenons à clarifier les éléments suivants :
Tout d’abord, concernant les critiques de Fodé Oussou Fofana sur la légitimité des mandats des acteurs à l’origine de l’acte d’exclusion de Cellou Dalein Diallo, ce dernier soutient que ces acteurs ne sont plus en mandat valide et que les vice-présidents ainsi que Cellou Dalein Diallo sont les seuls représentants légaux de l’UFDG.
Cependant, nous tenons à rappeler que le mandat de tous les membres de la direction actuelle, y compris celui de Fodé Oussou Fofana, est caduc depuis 2020 faute de tenue de congrès. Toute contestation basée sur la légitimité des mandats est donc dénuée de sens.
En ce qui concerne la validité juridique de l’acte portant exclusion de Cellou Dalein Diallo, cette décision repose sur des faits réels et graves : manquements financiers, déviation de la ligne politique et comportements contraires aux valeurs morales. Ces motifs sont soutenus par les statuts et règlement interne de l’UFDG et ont été approuvés par plus de 900 militants et cadres politiques. Les accusations portées contre l’huissier pour non-conformité aux normes légales sont donc infondées. Me Alhassane Bah a agi en stricte conformité avec les lois et règlements, en s’appuyant sur des preuves solides et des signatures légitimes de militants et de cadres politiques. Aucune irrégularité procédurale ni violation des normes légales n’a été constatée.
Il est déplorable de constater l’état actuel des réunions de l’UFDG. Que ce soit pour les réunions du Conseil Politique, avec souvent moins de 15 membres présents, ou pour les réunions du Bureau Exécutif qui rassemblent moins de 50 membres, alors que ces organes devraient inclure respectivement 19 et 350 membres. Cette situation remet en question la légitimité des décisions prises. De plus, la Direction Nationale n’a pas atteint le quorum nécessaire depuis 2015. Il est inadmissible que des décisions aussi importantes soient prises sans respecter les procédures établies, ce qui montre à quel point la gouvernance actuelle de l’UFDG est fracturée. Il est également important de rappeler que, selon les textes fondateurs, notamment les articles 14-6-1 et 14-6-2 des statuts de l’UFDG, le Bureau Exécutif comprend 350 membres élus, et en son sein, le Conseil Politique est composé de 19 membres.
Cependant, les réunions actuelles de l’UFDG ne respectent pas l’exigence de quorum définie par l’article 17-1 du règlement intérieur. Les réunions ordinaires nécessitent un quorum de la majorité simple des membres statutaires, tandis que les réunions extraordinaires nécessitent un quorum des trois quarts des membres statutaires. Par conséquent, les décisions prises dans ces conditions sont invalides et non conformes aux règles du parti.
Force est de constater que ces mêmes cadres tentent de donner une illusion de normalité. Cependant, la réalité est tout autre. l’UFDG est fracturé. Ce groupe restreint cherche à faire croire qu’il y a un parti unifié avec un président en place, alors que Cellou Dalein Diallo n’est même pas présent depuis mars 2022. Ces manœuvres visent à nous tromper, à tromper les adhérents, les sympathisants et les militants.
Nous exhortons l’ensemble des cadres de la Direction nationale de l’UFDG à prendre leurs responsabilités, à accepter la réalité et à reconnaître qu’il y a eu des dépassements graves de la part de Cellou Dalein Diallo. Il est nécessaire de travailler ensemble pour rétablir l’intégrité de notre parti.
Par les Membres du Bureau Politique de l’UFD