Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Albert Damatang Camara a répondu aux accusations des ONG à l’encontre du pouvoir de Conakry. Au cours d’une interview accordée au site d’informations Mosaiqueguinee.com, Albert Damatang botte en touche, ces accusations qualifiées par le bras armée du locataire de sekhoureya de fausses et infondées.
Pour le ministre de la sécurité, ces ONG sont infiltréespar les militants des partis politiques comme UFDG, il dit disposer des preuves suffisantes pour, démontrer la partie prise de ses ONG dans les enquêtes, qu’il qualifie peu crédible.
» Écoutez, on ne va pas se mentir. Nous avons des informations tangibles sur le militantisme de plusieurs représentants d’organisations de défense des droits de l’homme. L’opposition et, notamment le FNDC/UFDG a profondément noyauté ces organisations. C’est dommage pour la promotion des droits humains en Guinée car les données sont fausses, les dés sont pipés et, par conséquent, les prétendues solutions qui sont préconisées dans ces rapports n’en sont pas. Le moment venu, la vérité jaillira. En attendant nous allons les confondre à leur propre jeu », a-t-il asséné le ministre de la sécurité et de la protection civile.
Avant de poursuivre: » D’abord en rétablissant la vérité sur tout ce qui est factuel. Le rapport du département d’État américain est un condensé de tous les rapports qui sont rédigés par les organisations de défense des droits de l’homme. On y retrouve exactement les mêmes accusations, dans le même style rédactionnel et, à la fin, les mêmes conclusions. En l’analysant on peut avoir une idée exacte de l’approche qui est faite par ces organisations vis à vis de la Guinée. Unidimensionnelle, totalement à charge et truffée de contradictions et d’erreurs matérielles », a-t-il expliqué
Mohamed Camara