Alors qu’il y a seulement quelques jours que, la Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances et Micro Finances de Guinée (FESABAG), a organisé le congrès électif du bureau exécutif, qui a abouti la réélection de Abdoulaye Sow, certains membres du bureau montent au créneau pour dénoncer ce qu’il appelle  » coup d’État ’’, de la part du secrétaire général sortant.

Malgré la réconciliation et l’appel de la justice pour rétablir ces anciens membres au sein du bureau exécutif, la crise en son sein peine à voir le bout du tunnel. Le congrès électif qui a été organisé, le 25 novembre dernier par le secrétaire général sortant, Abdoulaye Sow. Une Chose qui a mis en colère madame Marie Ivone Koumbassa et Alpha Baldé respectivement, première secrétaire générale de la FESABAG et 2ème, ont aucours d’un point de presse organisé, ce lundi 06 Décembre au siège de L’USTG, s’insurgent contre cette réélection de Abdoulaye Sow.

Aucours de ce point de presse, la syndicaliste a dénonce la violation des statuts et règlements par l’actuel secrétaire général, madame Marie Ivonne Koumbassa fait des graves révélations sur son secrétaire général.

 »Je veux parler du congrès, le 26 novembre qui a eu lieu à la banque centrale, c’était un coup d’État. Je parle de coup d’État pourquoi ? Parce si on organise un congrès avant l’expiration du mandat à l’absence des congressistes, c’est un coup d’État. Nous sommes membres statutaires nous avons été exclus de la FESABAG, nous avons porte plainte à la justice, première instance là où Sow a été débouté, on nous a donné raison en disant de nous rétablir dans nos droits. Il a fait appel à la cour d’appel, là-bas aussi le 10 Décembre, nous avons gagné sur lui disant de nous rétablir dans nos droits. Il a vu la grosse il a préféré anticipé, précipité pour faire congrès, pour n’est pas ses camarades reviennent à la maison’’, a-t-elle, Madame Marie Ivone Koumbassa.

Par ailleurs, elle a dénoncé la complicité entre les responsables de la banque centrale et le secrétaire général sortant, Abdoulaye Sow. Plus loin, elle s’est posée plusieurs questions par rapport à la destination du montant donné par la banque centrale, selon qui ne devrait pas être payé, par la FESABAG reçoit de l’argent de la part des banques, qui s’élève à 2500 euros.

 

 »Nous avons nos patrons qui cotisent chaque année 2500 euros sur quinze banques 2500 euros par an c’est de l’argent. Les travailleurs du secteur banquiers cotisent, qu’est qui nous poussent d’aller tendre la main aux patrons pourqu’ils nous donnent de l’argent, si c’est pas de la corruption ? Parce que tu ne peux pas tendre la main à un patron d’augmenter le salaire des travailleurs et venir lui dire de te donner la prime de négociation. Cette prime parle de quoi, de corruption et tenez vous bien ce montant qui va sortir de la banque centrale n’est pas partagé équitablement. Pourquoi ? Et c’est dit dans nos articles quand il y a dons, qu’on doit montrer la totalité du montant au bureau exécutif. Mais si on te dit vient telle personne a donné de l’argent, vient prendre de l’argent tu ne sais pas d’où vient cet argent et quand on aujourd’hui 270 millions de la banque centrale. Une banque centrale peut sortir seulement 270 millions francs ? Qu’est ce qui est derrière ça, c’est les milliards qui risquent de sortir derrière les 270 millions. Quel accord on a pourque la banque centrale nous donne cet argent ? C’est la corruption’’, a-t-elle dénoncé.

Mohamed  Camara 

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