Ce mardi 1er novembre 2022 marque l’an 64 de l’Armée guinéenne. Une commémoration qui a malheureusement lieu dans un contexte de déliquescence marqué par la politisation et l’instrumentalisation à outrance de l’Armée.
Autopsie et vraie image de l’Armée guinéenne !
👉La Guinée ne possède d’armée de l’air que de nom. Aucun hélicoptère de combat et aucun avion de chasse, ni même des albatros des années 40 ne sont disponibles à la base aérienne. Excepté un petit avion de deux places pour surveiller nos côtes à 300 km .
Les hélicoptères achetés pendant l’agression rebelle de l’an 2000 ne peuvent plus voler car leur temps de vol a expiré.
👉Le bataillon char ne possède que de vieux chars de combat des années 1945 environ une dizaine
👉L’armée de terre ne possède que de quelques 12/7, des kalachnikovs, des AK 47, des lance-roquettes RPG-7, entre autres. Ces véhicules roulants (Toyota ou Nissan), peints en couleur militaire ne sont pas aptes au combat exceptés le contingent de la MINUSMA et celui du GFS dont les équipements sont spécifiques et ne représentent que deux bataillons.
👉L’armée de mer, inexistante, ne possède que 3 à 4 petites vedettes qui ne peuvent aller en haute mer… La Guinée, malgré son ouverture à la mer, ne possède pas de navires de guerre pour les menaces de tous genres.
S’agissant des nouvelles uniformes de l’armée, le Ministère de la Défense n’a procédé à aucun appel d’offres. C’est un marché de gré à gré avec un copain du colonel Mamadi Doumbouya qui équipait les GFS.
Sékou Koundouno responsable des stratégies et planification du FNDC