Les employés de la compagnie minière CDM-CHINE, basée à Télimelé-Daramagniaki, ont manifesté ce mardi 16 novembre, contre la reprise des travaux, suite à leur remplacement par des particuliers.

Ils ont été finalement dispersés à coups de gaz lacrymogènes, par les forces de sécurité déployées sur les lieux, nous explique un des responsables du collège syndical de CDM-CHINE, joint par mosaiqueguineecom.

« C’est la gendarmerie et la police qui sont en train de nous dispersés. Ils pulvérisent du gaz lacrymogène, il y a eu plus de 3 blessés parmi nous les grévistes. Les agents retirent nos téléphones, l’affrontement continue actuellement entre les forces de sécurité et les travailleurs. Les agents ont même brûlés certaines cases des travailleurs grévistes. Nous protestons aujourd’hui, c’est parce que la direction CDM-Chine a fait remplacer les grévistes par des particuliers pour continuer le travail dans la zone minière. Nous avons décidé de réagir comme on a constaté aujourd’hui que les gendarmes et les policiers escortent les particuliers qui conduisent les camions, alors que nous sommes en grève. La grève n’est pas suspendue », a-t-il témoigné.

Pour rappel, à travers un courrier daté du 12 novembre 2021, la direction de la compagnie minière CDM-CHINE, a informé que ses employés qui ne reprennent pas leur poste avant le 16 novembre 2021, seront considérés comme démissionnaires et ne bénéficieront pas des avantages.

Les employés de cette compagnie minière chinoise CDM-Chine, ont déclenché une grève générale le 26 octobre 2021, pour le non-respect du protocole d’accord signé il y a peu.

Mosaiqueguineecom