Absent du pays depuis plusieurs mois à cause de ses démêlés avec la justice guinéenne, le président du parti Guinée pour le Développement et l’Équilibre, Aboubacar Soumah s’est prononcé sur l’actualité brûlante du moment en Guinée. La fixation du chronogramme de deux ans entre la junte et la CÉDÉAO.

Invité ce samedi 29 octobre 2022, chez nos confrères de FIM FM dans l’émission ’’ Mirador’’, l’ancien député de la dernière législature affirme que le CNRD n’a pas la volonté de dialogue avec la classe politique mais plutôt un mandat pour rester au pouvoir.

’’ Ils veulent que nous nous asseyons avec eux pour discuter des problèmes. Pendant ce temps, on nous ouvre les portes de la prison, on nous agresse verbalement, on utilise l’instrument juridique pour nous attaquer. Comment voulez-vous que ces gens là acceptent de venir s’assoir et discuter avec vous et discuter sereinement ? Ce n’est pas possible.   Le CNRD ne veut pas le dialogue, le CNRD veut un mandat et c’est ça la vérité. Le CNRD veut faire un mandat et trouver pendant les 5 ans quelqu’un à qui ils vont donner le pouvoir qui pourra les couvrir après. C’est la stratégie. Il faut être bête pour ne pas voir la chose depuis le début « , a-t-il déclaré

Avant de flinguer sur certains leaders politiques : ’’Ce que vous devez comprendre, Bah Oury son souhait aujourd’hui c’est de dégager l’UFDG pour qu’il puisse peut-être bénéficiaire de l’héritage de ce parti. Il faut qu’on se dise les vérités en Guinée. D’autres pensent qu’en écartant le RPG, ils peuvent bénéficier l’héritage du RPG notamment, Lansana Kouyaté, Ousmane Kaba. D’autres pensent qu’en écartant le parti de Papa Koly, les Faya Millimouno pensent qu’ils peuvent bénéficier l’héritage. Tous ces partis satellites du CNRD, s’ils ont créé des partis, si certains même se sont présentés aux élections et quelle que soit l’élection, j’avoue que même leurs cautions ont été payées par d’autres personnes. Ces gens là pensent aujourd’hui qu’ils peuvent être auprès du CNRD non seulement pour bénéficier de financement mais aussi écarter tous ceux qui peuvent constituer des obstacles politiques pour eux sur le terrain. Mais ça ne marchera pas, nous utiliserons tous les moyens politiques nécessaires pour empêcher cela’’, a-t-il souligné, Aboubacar Soumah.

 

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