En début de semaine un commando de bérets rouge et de gendarmes lourdement armés de fusils d’assaut et de blindés, a fait irruption au domicile de l’ancien chef d’État-major de l’armée, actuel chargé d’affaires à Cuba, Général Sadiba Koulibaly, à l’effet de l’arrêter. Ç’avait tout l’air d’un kidnapping selon des voisins de l’officier. Depuis, aucune nouvelle de l’homme qui était un des membres influents du CNRD, vice-président, dit-on.
Son avocat Me Mory Doumbouya donne de ses nouvelles « le général va bien. Il est dans une unité d’investigation »
Cet ancien ministre de la justice qui a de nouveau porté la robe noire précise.
« La procédure est bloquée à la satisfaction des préalables. Étant un officier Général, sur le fondement des articles 48 et 49 du code de justice militaire, il ne doit être poursuivi que sur autorisation du chef de l’État, à la demande du ministre de la défense. »
Par ailleurs, les militaires, six (6) au total, qui étaient de garde chez le Général Sadiba ont tous été inculpés. Il est reproché à ces derniers des faits présumés de désertion à l’étranger, rébellion, tentative de meurtre, et détention illégale d’arme. Alors que ce sont des militaires officiellement détachés par la hiérarchie pour assurer la garde du Général et régulièrement dotés d’armes et de minutions, ajoute l’avocat.
En attendant, une probable inculpation du concerné, l’homme le plus visé de la procédure, en l’occurrence le Général Sadiba Koulibaly, la bataille pour le respect de cette procédure se poursuit entre les avocats de la défense et le procureur militaire.
Mognouma Lamine Cisse de mosaïque Guinée.