Qui des deux a raison ?
Est-ce le Ministre qui affirme haut et fort, sans aucune pression je pense, que ce courrier n’est pas authentique sans prendre la moindre mesure administrative contre les agents indélicats de son département ou contre Maître Mathos qui brandit à toute occasion ce faux courrier au détriment de la crédibilité du Ministre Mory Condé et de toute son administration?
Si alors, comme l’affirme Maître Alfred Mathos, cette lettre est effectivement venue du ministère de l’Administration, Monsieur Mory Condé doit faire son mea-culpa et sévir contre ceux qui sont à l’origine de cette malversation et le bénéficiaire qui en fait aujourd’hui son trophée de guerre pour sauver son honneur. Il doit rassurer les guinéens quant à sa capacité de pouvoir gérer les affaires et urgences de la transition.
Pour ceux qui connaissent l’administration, c’est une affaire dangereuse et gravissime qui peut compromettre la carrière d’un administrateur.
Concernant le courrier dont Maître Mathos dit qu’ils ont suivi la charte des partis politiques, de quel article de la charte parle-t-il ?
Connaît il réellement la charte des partis politiques dont il a fait mention ?
Si cet article de la charte est respecté, aucune réponse ne peut venir du ministère avant trois mois. Dans le cas de ce faux courrier, fabriqué je ne sais où, la réponse est tombée juste à un mois du regroupement d’individus recrutés ci et là pour atteindre son objectif et qu’il a appelé congrès. C’est à dire, un congrès est organisé en décembre 2021 et le ministère donne une réponse en janvier 2022 avant même que le rapport ne soit déposé, c’est ridicule. À quel moment Mathos a-t-il déposé le rapport pour qu’une réponse lui parvienne en janvier ?
D’ailleurs, les renseignements que nous avons eus du ministère attestent que Mathos n’a jamais déposé un rapport au Ministère de l’administration. Voilà encore une preuve palpable de la non authenticité de ce courrier fabriqué loin des locaux du ministère.
Le Ministre Mory Condé est aujourd’hui face à sa responsabilité dans une affaire de falsification de signature liée à son ministère, il a le choix de protéger la fausseté ou de se blanchir devant le peuple de Guinée pour l’avenir. À lui de choisir !

Jacques Gbonimy

Président du parti UPG