Dans sa logique d’étouffer toutes les voix discordantes, le pouvoir de Conakry a lancé une chasse aux sorcières de ses principaux opposants, après l’arrestation, de Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Étienne Soropogui et Abdoulaye Bah.

L’audition de ses principales figures vient de prendre fin à la Direction centrale de la Police Judiciaire(DPJ), le sort réservé par ses principaux accusés n’est pas encore connu. Me Salif Beavogui, défend ses clients en parlant d’un dossier complètement vide de contenu.

 

“Nos clients ont été interrogés à notre présence effective, mais en réalité, ce sont de simples montages. Nous pensons qu’ils sont tout simplement inquiétés pour leur opinion politique. En réalité, le dossier est vide », a-t-il commencé l’avocat Me  Salif.

Avant de renchérir: « Nous venons de sortir de leur interrogatoire et nous attendons la décision finale qui va intervenir. Notre souhait aurait été de retourner avec nos clients à domicile. Ce sont des personnalités qui ont des garanties suffisantes pour lesquelles ils ne peuvent en aucun cas se soustraire à la loi dans notre pays. Après les interrogations, la direction est en train de se concerter pour voir la conduite à tenir. Je serai surpris qu’on leur garde ici dès lors que leur garde  à vue n’est plus nécessaire pour quelconque manifestation de la vérité. (…). Nous allons continuer à nous battre pour la liberté”, s’est indigné Me Salif Beavogui.

Mohamed Camara
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