L’élection de dame Kadiatou Bah à la tête du Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée unifié (SLECG) continue d’alimenter la chronique. Le camp d’Aboubacar Soumah, l’autre leader du SLECG, ne s’avoue pas vaincu et qualifie ce congrès de non-évènement. C’est ce qu’a laissé entendre Amara Kadiatou Camara, coordinateur régional du SLECG de N’Zérékoré. Dans un entretien accordé à un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture, Amara Kadiatou Camara demande aux syndiqués à ne pas céder à la provocation et à rester sereins.

Le coordinateur régional du Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG), Amara Kadiatou CAMARA, qualifie l’élection de Kadiatou Bah comme secrétaire générale du SLECG de non-évènement. « Pour nous, c’est un non-évènement. Parce que ce qui s’est passé n’est pas normal. Ils n’ont pas respecté la règle et l’élection commence toujours par la base, c’est-à-dire que ce sont les secrétaires généraux qui doivent être élus par la base et les secrétaires généraux à leur tour cherchent à mettre en place le bureau exécutif national. Mais nous avons compris que le groupe qui est installé ici, il y a des mains noires derrière. Donc, nous restons toujours droits dans nos bottes et nous allons continuer à défendre les intérêts moraux, matériels et financiers des enseignants de Guinée. Je pense que tous les guinéens savent quelle est la structure qui est crédible, quel est le leader syndicaliste qui est crédible, qui n’est rien d’autre que le Général Aboubacar Soumah », a martelé le coordinateur régional du SLECG de N’Zérékoré

En outre, Amara Kadiatou CAMARA n’exclut pas une plainte contre l’équipe de dame Kadiatou Bah, accusée d’avoir défoncé les portes du siège du SLECG à Donka pour installer la nouvelle élue. « Nous allons faire tout ce qui est possible, pour que dans les jours à venir, nous puissions organiser notre congrès. Tous les leaders syndicaux qui nous ont trahi auparavant sont tous réunis derrière cette dame. Cela signifie beaucoup de choses. Je sais que les enseignants de Guinée ne vont pas accepter cela. Ils ont vu que le général Aboubacar Soumah est un obstacle pour eux, c’est pourquoi ils veulent l’enlever, et cela est inacceptable. Nous sommes pour la justice, ceux qui sont allés saccager notre bureau vont répondre devant la justice. Parce que nous croyons à notre justice… »

Pour terminer, le coordinateur régional du Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) invite les enseignants de N’Zérékoré à ne pas céder à la provocation. « Ce que je peux dire à nos syndiqués est très simple. C’est de nous regarder, d’être derrière le général Aboubacar Soumah, parce qu’ils savent dignement que c’est lui qui peut diriger la structure et défendre leurs intérêts matériels et financiers. Les syndiqués ne peuvent pas parler, mais nous qui avons des responsabilités, connaissons ce qui se trouve dans leur cœur. Nous allons continuer à contacter la justice afin que la justice règle cette affaire. Malgré cela, ils sont en train de faire du n’importe quoi à Conakry, mais les enseignants ne vont pas se lever contre eux. Nous allons mener le combat pour les enseignants de Guinée et pour les travailleurs de Guinée », rassure Amara Kadiatou Camara.

Vive le SLECG
Vive le Camarade Secrétaire Général Aboubacar Soumah