Injustement suspendu par l’ancien ministre de l’environnement, Oyé Guilavogui et limogé dans la foulée, Richard Guilavogui ancien directeur général adjoint du Centre de  protection du milieu marin et des zones côtières ( CPMMZC), ne décolère pas dans ce dossier. 

Richard Guilavogui a brisé le silence sur les raisons de sa suspension et suivi de son limogeage dans un dossier au quel il se battait pour le bien des populations. Plus d’un an de son limogeage dans cette affaire scabreuse, Mr Guilavogui s’est confié à notre rédaction quand à la relance de ce dossier. Il a évoqué une cabale montée contre lui par certains anciens dignitaires au profit d’un projet de construction de logements sociaux, à l’époque un projet qui n’existe que sur le papier d’après lui. 

Nous vous proposons un extrait de cet entretien :

 

Ce dossier va encore être relancé, je ne vais pas me tendre beaucoup sur l’historique, parce que la presse avait déjà fait beaucoup d’échos. Ce que je peux dire dans ce dossier le nommé Doumbouya qui se disait directeur d’une société, qui avait collaboré avec certains membres du gouvernement déchu pour avoir fait une certaine occupation de 442 hectares, comme quoi ce domaine serait pour prédilection de construire des logements sociaux. Mais à notre fort étonnement, moi particulièrement quand nous avons vu sur le terrain, mon constat était amer, nous avons vu le monsieur entrain de vendre le domaine à des privés à raison de 100.000.000 millions, 50.000.000 millions…

(…) Le ministère de l’environnement c’est de ma proposition qui a fait que ce département a été créé, d’autres vont dire que ce sont eux, parce qu’en Guinée il y a tellement de faux types. Moi je parle en connaissance de cause et des preuves, j’ai des preuves avec moi où j’ai demandé dans une salle, c’était en 2013 où on venait lancer le FEM ( Fond de l’environnement mondial) en Guinée et que dans la salle mon ONG  était invitée à participer, je vais profiter de l’occasion pour vous dire que j’étais président AGEMAF Environment. Dans la salle j’ai constaté que tout le monde parlait de l’Environnement ,à l’époque l’environnement était  une petite direction qui était rattachée au ministère des mines. À la fin du trois jours d’atelier, je me suis levé je dis mais il y a quelques choses qui ne cloche pas devant la délégation de la banque mondiale. Et je me suis adressé particulièrement à la banque mondiale pour leur dire que toutes les dispositions que vous venez de prendre sont bonnes pour une bonne gestion du FEM, mais il y a hic, le hic est que il faut que le département soit spécialisé, si le ministère n’est pas créé en Guinée on aura pas atteindre nos objectifs. C’est en 2004 que le ministère a été créé, j’ai été toujours au chevet du ministère de l’Environnement parce qu’il y a beaucoup de conventions, de partenariats qui ont été entre le ministère de l’Environement et mon ONG. C’est ce qui m’a conduit à suivre les activités de la protection de l’environnement, jusqu’à j’ai été enfermé par un faux dossier monté par Komelam qui est le neveu d’Alpha Condé et qui était ami du directeur de la SOBRAGUI. Vous avez que la SOBRAGUI pollue aujourd’hui, à cause de ce dossier, ils ont monté un faux dossier contre moi pour me faire emprisonner à la maison centrale, et me condamner à dix mois de prison et 500000 mille francs guinéens. Quand j’ai fait appel dans ce dossier et que le jugement a été fait, j’ai eu raison à la fin mais ils ont fait exprès de retarder la procédure jusqu’à faire neuf mois et après ils m’ont libéré. Ce département je connais parfaitement sa faiblesse, les gens qui venaient de gauche à droite, les administrateurs qu’on affecte, beaucoup sont politiciens ne sont pas techniciens. Or le département de l’Environnement est un département transversale et sa transversalité touche tous les secteurs de la vie de l’être humain et des hommes scientifiques. 

(…) Je suis très content pour le président de la République, le colonel Mamadi Doumbouya que j’avais pris contact avec lui, on avait parlé des problèmes de l’Environnement. … Je me suis mis à la disposition de mon pays dans le bon sens, parce que moi je suis né Environmentaliste, mon père était cultivateur, ma mère était ménagère et cultivatrice. J’ai grandi dans les villes où il y a que l’agriculture. On se met à la disposition du pays pas à la disposition d’un homme, il faut connaître que l’homme passe et le pays reste et demeure, c’est ce que les gens ne comprennent pas. Je suis vraiment là pour aider madame la Ministre pour qu’elle réussisse sa mission. 

Mohamed  Camara  

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