Le Conseil national du rassemblement pour le développement (CNRD) a interdit toutes formes de manifestations sur la place publique. Une décision qu’assume Bernard Gomou, chef du gouvernement.

Le Premier ministre estime qu’en Guinée, “la manifestation est synonyme de violence. Quand les manifestants sont dans la rue, ils caillassent les biens publics, s’attaquent aux biens privés. Il y a eu des cas de viols. Les manifestants blessent les forces de défense et de sécurité”.

“Pour maîtriser ce schéma, nous avons dit qu’il n’y a pas de manifestations. Mais tous les partis politiques et les organisations de la société civile peuvent manifester au sein de leurs sièges. Cela est extrêmement important”, soutient le Premier ministre.

Il affirme que “depuis le régime défunt, le tissu social s’est effiloché et les guinéens ne se parlaient presque pas. C’est pourquoi, le colonel Mamadi Doumbouya a organisé les assises nationales pour que les guinéens se parlent. Il y a eu 45 recommandations à l’issue de ces assises dont l’organisation du procès du 28 septembre qui est en cours”.

En plus, argue Bernard Gomou, “on a eu le dialogue national inclusif pour échanger sur des questions essentielles pour l’avenir de notre pays. Ce cadre de dialogue reste toujours ouvert ainsi que la main tendue du gouvernement pour que cette transition soit apaisée et réussie”.

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