C’est une information qui circule sur les réseaux sociaux et certains sites internets depuis plusieurs jours. La vente de la première radio privée de Guinée, «Nostalgie FM.», par un des proches collaborateurs du Colonel Mamadi Doumbouya. Depuis l’annonce de cette information,  du côté de la direction générale de la radio Nostalgie FM, c’est un silence total et d’après plusieurs sources, la radio aurait été vendue entre 300 à 400 mille euros.

Selon notre informateur, il y a deux personnalités proches collaborateurs du président de la transition, qui auraient été vus sur les lieux. Notre source qui a préféré garder l’anonymat nous relate les faits :

 

«C’était un dimanche tard la nuit, nous avons vu le ministre de l’administration du territoire et de la Décentralisation, Mory Condé venu visiter les installations de la radio Nostalgie FM. Il était venu dans une voiture banalisée. Après sa visite, le lendemain nous avons aperçu le Directeur de la communication et de l’information à la présidence (DCI),  Moussa Moïsse Sylla. Quand il est venu, il est descendu et il est parti visiter aussi les locaux, l’installation technique. Il était venu dans une voiture immatriculée, (IT). Quelques jours après nous avons commencé à apprendre que la radio a été vendue pour moi aujourd’hui il y a aucun doute sur la vente de la radio. J’ai appris que la radio aurait été vendue entre 300 à 400 mille euros. Pour le moment, le montant réel n’est pas encore connu.», a-t-il fait savoir.

 

Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, les travailleurs sont en train de discuter avec le propriétaire de la radio Souhel Hajjar par rapport au règlement et la reprise intégrale de tous les travailleurs par le futur propriétaire de la radio. Tout porte à croire que dans sous peu de temps, la vente sera officialisé après cette dernière parenthèse concernant les travailleurs.», a-t-il déclaré

À en croire à d’autres personnes proches du directeur général de la radio Nostalgie FM, les travailleurs sont sans salaire depuis plusieurs mois.

Affaire à suivre !

Nous y reviendrons.

Liberationinfo.com