Les anomalies constatées sur les résultats des examens nationaux de cette année, notamment la manipulation et l’uniformisation des notes d’évaluation des candidats font froid dans le dos.

Pour corriger cette défaillance, le syndicat national de l’éducation (SNE), exige des autorités l’audit des copies des candidats aux examens nationaux en vue de déterminer les causes et les responsabilités des uns et des autres.

Dans son plan d’urgence relatif à la relance et la qualification du système éducatif Guinée, rendu public ce lundi 22 août, le syndicat dirigé par Pépé Michel Balamou a relevé plusieurs de dysfonctionnement dans la gestion des examens nationaux de cette année. Il a également formulé des recommandations à cet effet.

C’est pourquoi il a sollicité l’opérationnalisation de l’Office national du Baccalauréat, le bac oral, le bac technique et la session de rattrapage.

 

Ci-dessous, copie :

Plan d’urgence de la relance et la qualification du système éducatif Guinée

1) Le recrutement de 20.000 (vingt mille enseignants)

2) Le redéploiement des enseignants des bureaux vers les salles de classe et des centres urbains vers les centres ruraux.

3) La contractualisation des enseignants volontaires, bénévoles et communautaires.

4) Organiser un test de niveau des enseignants et procéder à la rétrogradation des plus faibles de l’université au lycée, du lycée au collège, du collège au primaire, du primaire au préscolaire et les non formables mis à la disposition de la fonction publique

5) Rehausser l’âge de la retraite des instituteurs de 60 à 65 ans et faire appel à certains instituteurs à la retraite, compétents et physiquement solides en les transformant en enseignants contractuels temporaires, le temps de recruter et former de nouveaux enseignants.

6) La digitalisation et la dématérialisation du système éducatif guinéen pour permettre une meilleure gestion et contrôle strict des effectifs du personnel enseignant et administratif, des infrastructures et équipements scolaires.

7) Démultiplier les instituts de formation des enseignants dans les (8) Huit régions administratives du pays.

8) Élaborer un statut particulier des enseignants assorti de mesures incitatives en vue de créer un choc d’attractivité dans le secteur de l’éducation devenu la porte d’entrée à la fonction publique.

9) L’opérationnalisation de l’Office national du Baccalauréat, le bac oral, le bac technique et la session de rattrapage.

10) La formation continue des enseignants précédée par des inspections diagnostiques, formatives et sommatives en vue de bien cibler les besoins de formation

11) La règlementation du secteur de l’enseignement privé.

12) La mise en place d’un conseil supérieur de l’éducation composé d’anciens ministres, de partenaires sociaux et des experts de l’éducation.

13) L’organisation des assises nationales de l’éducation, de l’alphabétisation, de la formation et de l’emploi.

14) Confier la construction des infrastructures scolaires aux communautés villageoises et leur promettre des enseignants en quantité et en qualité. Histoire de mettre fin à la surfacturation des contrats de construction des infrastructures scolaires.

15) Procéder à l’audit des copies des candidats aux examens nationaux en vue de déterminer les causes et les responsabilités des uns et des autres.