La cellule nationale de la crise des organisations de la société civile guinéenne a tenu, ce mercredi 08 septembre 2021 dans la salle olympique du 28 septembre, une rencontre avec les membres de la structure suite au coup d’Etat intervenu par les forces armées. Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC s’est longuement entretenu avec les représentants de tous les mouvements sociaux pour parler des marches à suivre pour le dénouement meilleur de la transition. 

Face aux jeunes et femmes massivement mobilisés, le président du CNOSC a tenu à rassurer les nouvelles autorités du pays à l’accompagnement sans faille des mouvements sociaux pour une transition sincère. 

« Pour nous, personne n’a gagné, personne n’a perdu mais c’est le peuple de Guinée qui s’est retrouvé et qui est en train d’imprimer un nouvel élan pour son développement socioéconomique, dans le renforcement des principes démocratiques. Ce jour-là, personne ne savait ce qui allait se passer et de quelle manière, mais tous les guinéens rêvaient à un moment où on aura le pouvoir de refonder les valeurs démocratiques et de partir sur une nouvelle base. Est-ce qu’il y a un seul guinéen qui n’a pas aspiré à cela ? Je dis non. Notre combat aujourd’hui, c’est d’éviter et d’empêcher tout triomphalisme. C’est-à-dire, présenter certains en héros et présenter les autres de bourreaux. Ce qui est fondamental, seule la justice peut rétablir la vérité des faits. En attendant qu’une justice transitionnelle soit mise en place, nous devons accepter de nous pardonner, de nous serrer les coudes pour empêcher toute velléité de règlement de compte, toute velléité d’acharnement », a-t-il fait savoir. 

 

Dr Dansa Kourouma s’est dit disposé à apporter l’expertise et la contribution des organisations de la société civile guinéenne dans l’intérêt du pays mais à condition que la junte fasse une demande officielle sa contribution. 

 

Mohamed Camara